Retour à la montagne en Ubaye
Le Ventabrun vous connaissez? La prochaine fois que vous passez le col de la Cayolle, regardez droit en face de vous, et vous trouverez cette paroi haut perchée au dessus de ravines rebutantes. Et oui, le Ventadrun se mérite par une longue marche d'approche. Mais quelle beauté ce chemin qui s'insinue dans un vallon aussi inaccessible que sauvage. En plus le chemin vient d'être refaçonné ces derniers temps!!! Merci aux courageux qui ont manié la pioche.
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Le vallon Julien est un véritable paradis de la faune sauvage. Le berger n'est pas encore montée en estive et seul les mouflons squattent sa cabane en ce moment. Les tapis de fleurs et la rivière font de ce coin un havre de paix. |
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Le rocher rouge de la face sud du Ventabrun: un dédale de pinacles, piliers de rocher magnifiquement sculptés, mais aussi d'éboulements gigantesques et de couloirs dégueulant leur
lot de blocs variés. Quelle merveille de se laisser guider par une voie à la recherche du meilleur pour éviter le pire. |
Nous avons fait la seule voie de l'ère moderne du Ventabrun "Coup de froid dans l'chaud". Il y a pas mal de pitons dans les longueurs, ce qui permet de ne pas se poser de question sur l'itinéraire. L'endroit est assez austère dans cette grande face loin de tout. Heureusement la paroi est habitée de myriades de choucas et nous avons même eu la visite de l'aigle royale qui est venu prendre quelques pompes au raz des rochers aux heures les plus chaudes de la journée.
Quel beau rocher! Muriel au prise avec la longueur clef de la voie. Petite astuce: pour passer l'A1 pas besoin de friend mais d'une sangle pour crocheter un becquet qui permet de pousser sur la pédale ainsi formée! |
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Samedi soir la fête de la musique était bien méritée à Barcelonnette. Avec les rythmes chauds dans la peau et un réveil tardif, il fallait trouver un objectif court mais intense pour le lendemain. Nous partons donc pour tenter la voie "qui s'y frotte s'y pique" au Pain de sucre. Le Pain de sucre est une magnifique pyramide de calcaire rougeoyant plutôt réputé pour ses voies D+ (qui sont incontournables) et qui cheminent de vire en vire. L'ouverture d'une voie nouvelle en 2006 avec plusieurs longueurs de IIV+ nous intrigue.
La voie force le mur rouge et compact d'une aiguille au centre du Pain de Sucre. L3 nous décourage presque à cause du rocher hyper abrasif, tranchant et cassant nous obligeant à des passages aléatoires entre des pas d'A0. Mais la suite ne nous décevra pas. On se croirait au Maroc! Quelle ambiance dans cet endroit désert. Aucune trace de magnésie sur les prises. Un rocher rouge, compact et crépi de trous piquants. Les pâturages verts de ce printemps humide, et le ciel bleu du sud: le tableau est parfait.
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"Qui s'y frotte, s'y pique": Un nom de voie pas volé. Il faudra choisir soigneusement ses prises pour ne pas finir haché menu par la râpe à fromage. |
Lessivage au Verdon
Du coté du Duc, il ne faut même pas en parler: plus une seule parcelle de rocher sec tellement ça dégouline.
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Jamais vu le Verdon aussi furieux: un torrent de boue qui charrie blocs et troncs d'arbre. Mais où sont les plages de galets où se baignent les touristes à cet époque? D'ailleurs dans les voies, il n'y avait pas moyen de s'entendre d'un relais à l'autre à cause du fracas de l'eau. |
Le premier jour a été fructueux en découverte de lignes de rappel pour réchapper d'une voie sous la pluie.
Le deuxième jour, le réveil chez Florence avec le bruit des gouttes d'eau tambourinant les tuiles, nous fait dire qu'il est tant de jouer le joker pour avoir une chance de grimper au sec. Direction la paroi rouge, abritée par 50m d'avancée de toits et autres ventres. On part pour Kallisté: qui se traduit par "la plus belle" en grec. Une voie en libre, dont le cheminement ressemble plutôt à un itinéraire d'artif, franchissant tout droit la paroi déversante sans prendre de ligne de faiblesse marquée, vu du bas. Le haut de la voie sort dans du rocher gris trempé. Nous sommes donc sortis à la vire médiane pour rejoindre le jardin au pied de la Castapiagne.
Muriel attaque la première longueur qui met tout de suite dans l'ambiance: de bonnes prises et un bon penchage de 10 à 20° au delà de la verticale. L'équipement béton sur ring, permet de se lâcher complètement pour tenter la lolotte de l'enfer permettant de s'allonger jusqu'à la prochaine prise. |
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Les dévers oppressants de la paroi rouge deviennent soudain un havre de paix, quand l'orage éclate avec violence en mi journée. Pendant ce temps, à l'abri du rideau de pluie, on savoure le rocher aux formes étranges et fantastiques, on s'applique à enchaîner quelques mouvements avec un gaz ébouriffant sous les pieds.
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La fin de la longueur en 7a. Comme dans toute la voie, on dirait que ça ne passe pas vu du bas. Puis quand on a le nez dessus, on découvre tout un tas de trous et manoilles inattendues qui permettent une escalade à bras enthousiasmante à la recherche du prochain bac. |
La sortie de L4 est mouillée par l'eau dégoulinant des toits supérieurs. Il faut passer quelque pas au taquet avec les points qui s'éloignent et les chaussons qui glissent et la vire de réchappe approche. Encore une longueur en cheminée dans du rocher rouge violacé et la soif de grimpe est au moins étanchée jusqu'à la prochaine accalmie de ce printemps bon pour les grenouilles.
Castelbianco
En effet Castelbianco est surtout connu pour ses couennes et ses dévers retords dont fourmillent les sites du fond de la vallée de Pennavaire. Une fois sur place, on se rend compte qu'il y a aussi des sites pour grimper dans le 6 sur du très bon rocher. En montant un peu sur les hauteurs au dessus des magnifiques villages Ligure, on trouve même quelques falaises d'une centaine de mètres de haut pour s'élever longueurs après longueurs au dessus des champs de cerisiers chargés de fruits murs à point.
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La Rocca Rossa: des voies de 4 ou 5 longueurs dans un niveau 6b à 7a sur un rocher étonnamment bon et sculpté. Le rocher n'est pas rouge pour rien: le haut de la falaise déverse pour tenir tout le reste à l'abri de la pluie. Chaque voie présente une longueur soutenue généralement équipée en A0 pour passer ce problème en haut. |
Vu du bas, les voies de la Rocca Rossa n'ont pas l'air trop difficiles. En fait la perspective est toujours trompeuse et les longueurs sont très techniques sur de magnifiques strates couvertes de petites gouttes d'eau sur du rocher rouge: incroyable!! Le topo conseille de descendre du haut à pied, mais la plus part des relais sont équipés pour descendre en rappel. Nous avons fait "2 Salti nel Mistero" plutôt à bras et le bas de "Operazione Papero" plutôt technique sur gougoutes.
Au dessus du village de Veravo, il faut aussi aller voir les Bausu. C'est un immense site de couenne qui s'étend le long d'une barre de plusieurs km parsemé de quelques voies de 3 ou 4 longueurs pour s'élever un peu plus haut dans les zones où le rocher est le plus beau. Mention spéciale pour le secteur de la Fontana pour les amateurs d'escalade sur silex comme à Lantosque ou à St Dalmas le Selvage.
La deuxième longueur de "la Scopa Volante" à la Fontana. C'est une dalle en 5c avec des silex extraordinaires qui forment autant de poignées super abrasives: un bijou. |
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Après la grimpe, vous ne manquerez pas la visite de la cité médiévale de Catelbianco totalement rénovée ces dernières années. C'est plus beau que Gourdon et Eze réunis sans aucune boutique ni commerce agressif: Vive l'Italie. En plus nous sommes tombés en plein dans le week end de la fête au village à Veravo. Surpris le samedi soir d'entendre une sono en rentrant à la voiture, on était bien content pouvoir se refaire une santé en goûtant aux spécialités locales et en dansant au bal musette.
Guy Héran
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Muriel au prise avec les grandes fissures des premières longueurs qui passent tout en libre en 5c max il parait! Pourtant ça déverse déjà fort. |
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Heureusement un peu de marche dans une grande baume vient décontracter l'atmosphère alors que le plus dur reste à faire. On voit bien les grandes fissures dont on sort à droite de Muriel. |
Et pendant ce temps, un rideau de pluie s'abattait derrière nous, venant gonfler le débit du Verdon déjà bien fort jusque là, à tel point que nous avons eu de plus en plus de mal à nous entendre d'un relais à l'autre. Avec ce temps de chien, aucun promeneur ne se baladait sur le sentier Martel et c'était tant mieux à cause des chutes de pierre inévitables dans le rocher pourri.
La voie est globalement à l'abri sauf la longueur de sortie qui peut poser souci. Nous avons aussi eu les 2 premières longueurs mouillées à cause de l'eau qui se brumise en tombant des dévers 200m plus haut et qui mouille du coup un peu plus que la simple verticale des toits. En plus les dévers en bombés du haut favorisent le ruissellement de l'eau le long du rocher pour pas arranger les choses.
Après quelques dévers de plus, le gaz se creuse. Ca faisait un baye que l'on ne c'était pas retrouvé dans une ambiance pareille. A chaque fois que je regarde en bas, j'ai mal aux yeux! Le sentier Martel parait de plus en plus petit en bas. On est au dessus du sentier ou du Verdon? Pas facile de se rendre compte. |
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Question équipement, la plus part des pitons indispensables sont en place dans la Guy Héran. Avec un petit jeu de pitons, et en optimisant l'artif sur friend ça passe. On avait un simple jeu de camalots jusqu'au 3.5, ce qui ne nous a pas trop facilité la tache. Dès les premières longueurs, on se retrouve dans de grosses fissures évasées avec seulement le plus gros friend pour se protéger. Idéalement, il faudrait doubler toutes les grosses tailles.
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Ébouriffant ce gaz! En plus 2 relais de suite sont quasiment pendus dans le vide. Fini le confort de la grande baume médiane. Ici, les étriers sont appréciables pour se soulager un peu au relais. |
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Dans le haut, les quelques passages de libre sont bien agréables pour décontracter un peu le corps. Ca permet aussi d'avancer un peu plus vite si l'horaire est tendu. Ambiance Verdon garantie quand il faut se bouger pour sortir avant la nuit. |
Finalement, les 10h du topo ne sont pas volées, comme d'habitude au Verdon. Par rapport au schéma du topo, on a fait une longueur de plus de A1/6a dans le haut, même avec des grosses envolées de 40m minimum. Il est possible bivouaquer dans la 2ème baume médiane sans portaledge pour couper la voie en 2 jours.
Le matin nous nous étions garés en bas, au parking du sentier Martel, en se disant que l'on arriverait moins trempé au pied de la falaise en marchant dans les tunnels plutôt que de faire des rappels sous la pluie battante. C'était un peu osé avec notre horaire pas si matinal que çà, car il faut alors faire les rappels au retour. Heureusement, en arrivant sur la route des crêtes à la nuit tombante, nous avons trouvé des copains par hasard, qui s'apprêtaient à bivouaquer dans le coin. Ils nous ont fait le taxi jusqu'au parking du bas, nous sauvant d'une belle galère pour rejoindre notre véhicule. Merci les potes!
Le Cimet un 22 mai.
Avec une limite pluie/neige environ à 2500m ces derniers temps, la limite de l'enneigement est bien remontée: 2400m en versant sud et 2000m en versant nord. Au dessus, l'épaisseur augmente très rapidement et nous franchissons de bon matin le col de la Cayolle, comme sur les photos d'époque, avec un mur de neige de part et d'autre de la voiture.
Depuis le pont sur le ravin de Grande Cayolle, nous sommes montés au Cimet par le col de Talon et la longue crête sud. La descente nord n'est plus enneigée jusqu'à St Laurent. Mais nous n'avons pas résisté à cette descente en poudre légère sur fond dur. Juste quelques centaines de mètres de dénivelé jusqu'à ce que le ski soit moins bon à cause du fond non portant plus bas.
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Remontée vers le sommet du Cimet, en état de trans, complètement dopé par le dernier shoot de poudreuse de l'année. Une petite couche de neige légère qui permet de prendre de la vitesse sereinement dans la succession de pentes et couloirs de la face Nord. |
Depuis le sommet, le retour à la voiture par le col de Talon fut un peu plus laborieux à cause de la neige qui chauffe trop vite en versant Sud et Est. Mais nous avons trouvé plusieurs sections de ski encore très agréables, sous le sommet puis en retraversant la combe de la Grande Cayolle pour aller chercher les pentes nord sous le pas de la Grande Barre.
La neige se réchauffe déjà dans le haut de la face sud du Cimet en descendant sur le lac du Cimet. |
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Jean Pierre Courtin se délecte de quelques superbes morceaux de transfo dans le bas de la descente entre des parties plus "soupe". |
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Escalac Annécienne
Car justement, de la découverte et des voies qui reste "à faire", il y en a encore beaucoup dans cette région où j'ai pourtant pas mal vadrouillé en apprenant à grimper. En plus, plus ça va et plus je trouve le rocher assez beau dans la région annécienne. Certes les colos et autres concrétions ne sont pas monnaie courante. Mais elles sont remplacées par les cannelures et même quelques murs de gouttes d'eau sous certains dévers.
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Mumu déchiffre la dernière longueur de "Sacrilège" aux Grandes Suites sans se laisser perturber par l'orage qui gronde en face sur les Bauges. |
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Le fameux puit qui donne son nom à la voie "Tubae Formis" aux Dents de Lanfon. L'ouverture de nouvelles voies intégralement équipées a bien changé l'ambiance des Dents de Lanfon où l'on venait avant avec du culot et une bardée de friend entre les dents. |
Cette année, la neige est encore bien présente autour du lac au dessus de 1800m en versant sud et 1600m en versant nord. D'ailleurs la traversée des Dents de Lanfon et la redescente à pied était encore un peu trop blanche à notre goût en basquette.
Et depuis le Veyrier, voila pour finir le paysage au dessus duquel on grimpe à Annecy: Ca peut concurrencer la cote d'Azur, vous trouvez pas? |
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Le riant Riolant
Nous nous étions pendus 200m au dessus de l'eau tumultueuse dans "Peter Pan". Après quelques journées de chauffe pour se remettre à la grimpe, l'envie d'une grande voie dans un coin tranquille était là. La température était parfaite. Comme toujours, la falaise du Riolant parait végétative de loin, mais le rocher est très beau une fois que l'on a le nez dessus. Ca manque juste un peu de fréquentation pour nettoyer parfaitement les voies.
Muriel, fière d'avoir terrassé une fin de longueur un chouia dévers quand même! |
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Pierre Gallo dans le feu de l'action. Le pied va bien mieux après une longue convalescence. Maintenant les chaussons vont pouvoir fumer! |
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Tour du Gélas
Sur une idée ravivée par Stéphane cet hiver, nous avons fait un grand tour du Gélas en ajoutant quelques variantes. Depuis La Madonne de Fenestre nous avons commencé par suivre les traces en direction du Balcon du Gélas. Puis bifurcation à droite pour la brêche Risso. Descente par son couloir Est sur le lac Long. Remontée à la brêche Chafrion. Descente du glacier du Lago Bianco, traversée du Pas des glaciers du Gélas et descente de la Siula jusqu'au refuge Soria. Retour à la Madonne par le col W de Fenestre.
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Descente du couloir Est de Brêche Risso sur le lac Long. C'est parti pour la poudre! Une neige extra même pas encore chauffée grâce au froid mordant de ce jeudi matin. |
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La Malédie vue du sommet de la cime Borello. Avis aux amateurs de pente raide: le sommet passe enfin à ski! Un italien arrive tout juste au pied à ce moment. Peut être l'a t il skié dans la foulée? |
Muriel et Jean Pierre se sont gavés de 20cm de poudreuse protégée du vent dans la combe du glacier du lac Blanc. 3 italiens, montés d'Entracque, sont descendus avec nous en poussant des hurlements de joie tellement c'était bon. |
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Le couloir des Italiens, au Balcon du Gélas, c'est bien rempli depuis notre passage du 29 mars. Ca passe quasiment
en ski sauf le premier rognon rocheux! |
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Encore une descente en poudre soufflée qui chauffe de plus en plus en se rapprochant du refuge Soria. Puis coté Français du col W de Fenstre c'est tout transfo. Du 100% bon ski pour cette journée: c'est chose plutôt rare en mai.
Pour info, en remontant vers le col W de Fenestre, on a vu l'arête du st Robert au Gélas qui passe tout en ski! Ce n'est plus qu'une grande pente suspendue jusqu'au collet du st Robert. Puis la descente versant Nord dans la Gorgia del Valletta à l'air vraiment bonne.
Grand tour du Brocan
Les skieurs Mar-alpin sont déjà à la plage? Nous avons trouvé les montagnes bien vide en ce dimanche 27 avril. Heureusement Martin, Yann et Jean Pierre nous ont accompagnés pour un départ extra matinal dans la vallon des Erps où il fallait se motiver pour 1h de portage des skis. L'objectif initial était le sommet du Brocan et son magnifique couloir Est. Mais une fois arrivé au pied de la rampe en neige dure d'accès au sommet en face Ouest, la motivation se dissout dans la brume environnante. La perspective de l'arête mixte dans le brouillard nous décourage.
En plus, il a l'air de faire bien meilleur temps un peu plus loin vers l'Argentera. En fait les nuages sont restés toute la journée du coté Français sans trop déborder la crête frontière. Avec Muriel, nous partons donc à la descente vers l'Italie sur une neige glacée pour chercher le ciel bleu. Le moral étant de nouveau aussi beau que le ciel, nous remontons vers la cime du Baus au dessus du lac de Nasta, dans un cadre grandiose d'aiguilles de Gneiss. En versant sud de la cime du Baus un couloir permet de faire une variante originale au tour du Brocan. La neige est transfo en surface, s'est le pied!
Vu du versant Est du Pas du Brocan depuis le col de la Ruine. On voit le couloir descendu à gauche de la cime de Baus. Sous la brèche du Brocan le couloir Est était aussi en super condition: pour une autre fois. |
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Muriel attaque un peu dans le couloir Sud de la brèche 2930m de la cime Il Baus. Miam, miam la bonne neige! |
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On voudrait presque descendre jusqu'au barrage de Chiotas tellement on se régale. Mais il reste une dernière remontée vers le col de la Ruine pour rentrer par le vallon de Cougourde. Mais où est le col dans ce grand versant italien. Heureusement un troupeau de chamois a fait la trace. Ça nous aura évité de tergiverser sur le bon itinéraire.
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Le versant nord de la crête frontière vallon de Cougourde /vallon de Chiapous. J'ai mis le tracé du col de la Ruine qui n'est pas évident à trouver de ce coté parmi les dizaines de brèches. Attention! ce versant est très dangereux en cas de neige non stabillisée en versant Nord. |
Le coté Français est toujours dans la crasse, mais on passe rapidement sous la couche de nuage. Au moins la neige n'est pas encore trop pourrie dans le vallon de Cougourde. Plus bas, on récupère la trace des copains qui ont fait le Guillié et on rentre au Boréon en déchaussant sur 3 courtes sections. Le sourire se lit sur les lèvres. Si seulement on pouvait faire tous les ans du ski comme ça en Avril!