REVALPIN

Programme pour la France des Montagnes

14 Avril 2017 , Rédigé par Revalpin Publié dans #Revalpin

Programme pour la France des Montagnes. Il faut bien se lancer, quitte à me mettre des lecteurs à dos. Les critiques sont les bienvenues et c'est avec elles que l'on affine notre point de vue.

En écoutant les programmes des postulants à la présidence, je n'en trouve pas un me convenant. Voila donc les idées auxquelles j'adhère, si jamais un de ces futurs présidents lisait ces lignes :

- Réapprendre la culture du risque : on va droit dans le mur avec la sur-protection virtuelle de la société, la systématisation du vidéocontrole en ville, les radars partout, les assurances obligatoires pour tout et n'importe quoi, les contrôles techniques auto... Au contraire, il faut réhabituer les français aux risques de la vie courante pour ne pas en faire des apeurés du lendemain, ne pas en faire des citoyens surprotégés dans un monde plein de dangers, d'escros, de terroristes (parfois)... Economiquement parlant, c'est aussi une façon d'être plus compétitif, mieux préparé à l'adversité face à des pays qui n'ont pas peur de prendre des risques, qui travaillent sans garde fou, pour moins cher. 

Je dis ça, car je vois tellement de jeunes qui se lancent à corps perdu dans la montagne et la grimpe car ils ne se sentent plus vivre dans cette société qui les materne trop, que je vois bien que l'on a un problème vis à vis du risque. Tout le monde semble vouloir le cacher.

- Retraite : ne pas augmenter l'age de départ, mais baisser les primes de retraite. Ou plutôt rééquilibrer les régimes des salariés (qui touchent trop) et des indépendants (qui ne touchent pas assez). On vieillit plus, mais pas toujours en bonne santé. Laissons ceux qui ont déjà bossé 40 ans tranquilles. Celui qui veut une retraite plus élevée pourra tjs continuer à la retraite à rendre quelques services rémunérés. Dans nos montagnes, on a besoin de gens expérimentés à la retraite pour rendre des missions de quasi service publique dans les mairies, associations ou dans des domaines pas assez rémunérateurs pour créer un emploi pour un jeune à cause de l'éloignement.

- Europe : Quand on voyage un peu, on comprend tout de suite que la France n'est rien à l'échelle du monde et que l'on ne peut exister qu'à travers une entité plus large nommée "Europe". Le franc serait une monnaie de singe. Les régions de montagne sont souvent à cheval sur les frontières avec Suisse, Italie, Espagne. Elles savent ce que veut dire la fermeture des frontières, les taxes de douannes, les contrebandiers qui passent les cols. Elles ne veulent pas de ça et préfèrent continuer leur échange culturel et économique avec les voisins, préfèrent continuer à recevoir les touristes européens qui viennent dans nos stations sans avoir à changer de monnaie. Continuons à construire et à consolider l'Europe, sans se tirer trop de balle dans le pied avec des normes européennes trop drastiques qui limitent notre compétitivité extraeuropéenne.

- Travail / emploi :

Favorisons les petites entreprises et l'initiative privée. Il n'est pas normal que des secteurs entiers de l'économie soient dirigés par quelques grands groupes. Trop de taxe et réglementations / normes empêchent les petits entrepreneurs de se lancer. J'hurle quand je vois que les seuls auto entrepreneurs qui s'en sortent sont ceux que l'on paye en liquide : plombier, jardinier, boulanger... Limitons les taxes et favorisons l'initiative d'une myriade de petits commerçants, bureaux d'étude, entreprises de service qui ont tous quelques choses à nous apporter. Toutes ces petites entreprises créent de l'emploi, favorisent la concurrence et donc le pouvoir d'achat des consommateurs et surtout permettent d'augmenter les relations humaines entre le client et l'entreprise. Bien être au travail, proximité, autoentreprise doivent guider nos choix en matière de réglementation du travail, au lieu de vouloir déshumaniser le travail avec des revenus minimums et une standardisation dans tous les domaines.

- Immigration :

Attaquons nous aux causes du flux migratoire, plus tôt qu'aux conséquences en fermant les frontières. Si la France était un peu moins le paradis des aides sociales, si l'on affichait un peu plus qu'il faut se bouger comme ailleurs pour gagner sa croute en faisant des heures sans rouler sur l'or, le flux migratoire se régulerait peut être un peu de lui même. Ceux qui sont prêts à tout pour venir, pour fuir la famine ou un pays en guerre viendront de toute façon. Et ceux là peuvent peut être ramener un peu à la réalité une France qui vit aujourd'hui au dessus de ses moyens.

Il y aurait encore beaucoup à dire. J'attends vos commentaires!

 

Une dernière idée pour nous ramener à nos montagnes: arrêter ce cirque avec les dédomagements et les aides pour faire passer la pilule du Loup auprès des bergers. Voila ce qu'ils font des cabanes toutes neuves qu'on leur monte là haut en hélico: des taudis en 1 ans ou 2 dont ils ne ferment même pas les ouvertures pour l'hiver. La pluspart ne savent pas gérer leur patoux qui sont plus dangereux pour les randonneurs que pour le Loup. Je pense qu'il est temps d'arrêter cette mascarade, de les laisser gérer leur troupeau avec les armes qu'ils veulent et de perfuser la filière pastorale juste ce qu'il faut pour concurencer la viande de Nouvelle Zélande et pas héhontément comme aujourd'hui où les bergers sont des buisnessmans qui emploient des gens inintéressés par leur job pour garder les bêtes à leur place.

Une dernière idée pour nous ramener à nos montagnes: arrêter ce cirque avec les dédomagements et les aides pour faire passer la pilule du Loup auprès des bergers. Voila ce qu'ils font des cabanes toutes neuves qu'on leur monte là haut en hélico: des taudis en 1 ans ou 2 dont ils ne ferment même pas les ouvertures pour l'hiver. La pluspart ne savent pas gérer leur patoux qui sont plus dangereux pour les randonneurs que pour le Loup. Je pense qu'il est temps d'arrêter cette mascarade, de les laisser gérer leur troupeau avec les armes qu'ils veulent et de perfuser la filière pastorale juste ce qu'il faut pour concurencer la viande de Nouvelle Zélande et pas héhontément comme aujourd'hui où les bergers sont des buisnessmans qui emploient des gens inintéressés par leur job pour garder les bêtes à leur place.

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